Nouveautés du mois

 

Une sirène à Paris par Malzieu

Une sirène à Paris, de Mathias Malzieu

Editions Albin Michel

Prix: 18 euros

237 pages

Il la regardait. Cette fille si belle qui le prévenait gentiment qu’elle allait lui briser le cœur. Il la trouvait drôle. Rien n’est plus sexy que le cerveau d’une fille avec de l’humour dedans. Les seins, les fesses, la bouche sont des amuse-gueules délicieux, mais le partenaire des longues aventures, c’est l’humour.

« Surprisiers: ceux dont l’imagination est si puissante qu’elle peut changer le monde – du moins le leur, ce qui constitue un excellent début. »

Après le bouleversant Journal d’un vampire en pyjama, Mathias Malzieu retrouve la veine du merveilleux de La Mécanique du cœur avec cette Sirène à Paris, l’histoire d’amour impossible entre un homme et une sirène dans le Paris contemporain. Nous sommes en juin 2016, Paris est en crue. De nombreuses disparitions sont signalées sur les quais. Attiré par un chant aussi étrange que beau, Gaspard Snow découvre le corps d’une sirène blessée, inanimée sous un pont de Paris.

Il décide de la ramener chez lui pour la soigner, mais tout ne se passe pas comme prévu. La sirène explique à Gaspard que tous les hommes qui entendent sa voix tombent si intensément amoureux d’elle qu’ils en meurent tous en moins de trois jours. Quant à elle, il lui sera impossible de survivre longtemps loin de son élément naturel…

A travers ce conte moderne, Mathias Malzieu questionne l’engagement poétique et le pouvoir de l’imagination dans une époque troublée. Ce livre est une déclaration d’amour à l’amour, au panache, à l’épique, à la camaraderie et à la surprise.*

 

Jean-Marcel Erre - Qui a tué l'homme-homard ?.

Qui a tué l’homme-homard?, J. M. Erre

Editions Buchet Chastel

Prix: 19 euros

359 pages

Tout au long de ses soixante-dix années passées à Margoujols, avec une volonté de chaque instant qui forçait l’admiration, Joseph Zimm avait travaillé sans relâche au grand projet de sa vie: se faire détester par l’ensemble des habitants du canton.

Margoujols, petit village reculé de Lozère, abrite depuis 70 ans les rescapés d’un cirque itinérant qui proposait un freak show : femme à barbe, soeurs siamoises, homme-éléphant, nain, colosse… Mais la découverte du cadavre atrocement mutilé de Joseph Zimm, dit « l’homme-homard », va bouleverser la vie presque tranquille de ses habitants.
Qui a tué cet ancien membre du cirque des monstres, et pourquoi ?
Qui se cache derrière le mystérieux auteur du blog Je vois la vie en monstre ?
Quels secrets, enfouis dans les hauteurs du Gévaudan, l’enquête de l’adjudant Pascalini va-t-elle révéler ?
Et que cherche vraiment Julie, la fille du maire, passionnée de romans policiers, qui épaule la gendarmerie dans son enquête ?

J. M. Erre est de retour avec une histoire rocambolesque à la manière d’un polar pimenté d’humour noir. Suspense et plaisir de lecture sont au programme!*

 

Terminus Berlin par Hilsenrath

Terminus Berlin, de Edgar Hilsenrath

Editions Le Tripode

Prix: 19 euros

222 pages

Je m’appelle en réalité Joseph Leschinsky, mais comme beaucoup de gens trouvaient ce nom trop long, on m’a appelé Lesche. Je m’y suis habitué, et ce nom m’est resté.

Écrivain de la Shoah et de l’exil, Edgar Hilsenrath livre avec Terminus Berlin son roman le plus poignant, celui du retour désenchanté en Allemagne. Son héros retrouve, comme lui, le pays natal près de trente ans après avoir quitté l’Europe et ses fantômes. Le temps est venu de faire le bilan d’une vie tourmentée.

Fidèle à son humour, Hilsenrath raconte avec un sens aigu de la dérision le destin de son alter ego littéraire. Lesche, traumatisé par son expérience du ghetto, peine à trouver sa place dans un Berlin marqué par le consumérisme et la chute du Mur. Les rencontres improbables et la résurgence glauque du fascisme forment la trame de ce roman publié en Allemagne en 2006.

Lapidaire et ironique, ce texte émeut par la figure de clown triste que l’auteur y révèle. Après l’avoir écrit, Edgar Hilsenrath décida que son œuvre était close. Il n’a plus rien publié depuis.

Edgar Hilsenrath (1926-2018) est un écrivain allemand. Après avoir survécu à l’expérience du ghetto pendant la guerre, puis avoir vécu en Palestine et en France, il arrive à New York (sur le même bateau que Rita Hayworth) au début des années cinquante. Il travaille comme garçon de café et réduit ses besoins à l’essentiel, écrivant la nuit dans les cafétérias juives. Les éditeurs allemands craignant son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis… À son retour en Allemagne, en 1975, un petit éditeur relève enfin le gant et un article du Spiegel le rend célèbre du jour au lendemain. Depuis, il accumule les prix et les reconnaissances institutionnelles.*

 

Enfin en poche!

 

Thomas Olde Heuvelt - Hex.

Hex, de Thomas Olde Heuvelt

Editions Livre de Poche

Prix: 8 euros 70

544 pages

Steve Grant tourna sur le parking derrière le Market & Deli juste à temps pour voir Katherine van Wyler se faire écraser par un orgue limonaire d’époque.  Il crut d’abord à une illusion d’optique: au lieu d’être projetée sur la chaussée, la femme se fondit dans la structure en bois décorée d’anges et d’arabesques.

Bienvenue à Black Spring, charmante petite ville américaine. Mais ce ne sont que les apparences : Black Spring est hantée par une sorcière dont les yeux et la bouche sont cousus. Elle rôde dans les rues et entre chez les gens à sa guise, restant parfois des nuits entières au chevet des enfants. Les habitants s’y sont tant habitués qu’il leur arrive d’oublier sa présence. Ou la menace qu’elle représente.
Car chacun sait ce qui leur arrivera s’ils la touchent ou écoutent ses chuchotements. Et si la vérité sort de son enceinte, la ville entière disparaîtra. Pour empêcher la malédiction de se propager, les habitants de Black Spring ont développé des stratagèmes et des techniques de pointe. Mais un groupe d’adolescents locaux décide de braver les règles et les interdits, et plonge la ville dans un atroce cauchemar…

Thomas Olde Heuvelt est né aux Pays-Bas en 1983. Salué par la critique, Hex est déjà un succès traduit dans quatorze pays, et la Warner développe actuellement une série télévisée basée sur le roman.*

 

Bernard Werber - Depuis l'au-delà.

Depuis l’au-delà, de Bernard Werber

Editions Livre de Poche

Prix: 8 euros 70

489 pages

Apprécions ce que nous avons plutôt que de vouloir ce que nous n’avons pas. Chaque vie est unique et parfaite à sa façon, il n’y a pas besoin de la comparer à une autre, il faut juste essayer d’en tirer le meilleur parti.

Je me nomme Gabriel Wells. Je suis écrivain de romans à suspense. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu’un que je connais personnellement : moi-même. J’ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui. Pour résoudre cette énigme j’ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts. Et c’est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.

Dès l’âge de 16 ans, Bernard Werber écrit des nouvelles, des scénarios, des pièces de théâtre. Après des études de criminologie et de journalisme, il devient journaliste scientifique. A 30 ans, il rencontre un énorme succès avec son premier roman, Les Fourmis. Bernard Werber propose un nouveau genre littéraire qu’il nomme « philosophie fiction », mêlant science-fiction, philosophie et spiritualité. A travers différents regards exotiques, extérieurs, celui des animaux, mais aussi des arbres, des divinités antiques ou de potentiels extraterrestres, il tente de comprendre la place du monde dans l’univers.*

 

Olivier Bellamy - Requiem pour un chat.

Requiem pour un chat, de Olivier Bellamy

Editions Mon Poche

Prix: 7 euros 95

233 pages

L’amour, c’est peut-être la quantité d’incertitudes sur l’autre qu’on est capable d’accepter. C’est pourquoi l’amour pour les chats est infini, car jamais ils ne perdent leur mystère.

La mort d’un animal de compagnie nous bouleverse parfois au-delà de ce que nous aurions pu imaginer. Pourtant c’est encore un sujet tabou, difficile à imaginer par peur des moqueries, et rare en littérature. Apprenant la disparition imminente de sa jeune chatte Margot, Olivier Bellamy confie dans ce Requiem ce qu’il a ressenti avec la sensibilité à vif nuée d’humour qui le caractérise, et qui lui vaut l’affection de ses nouveaux auditeurs.

Dévoilant ses blessures anciennes que ce drame a éveillées en lui, et ne se privant pas d’associations inattendues qui font notamment voisiner sa mère et Mozart, il nous livre en confiance le récit d’une authentique et déchirante histoire d’amour.*

 

*Source éditeur